La Compagnie

En 1999, Jordi Panareda rencontre Alexa Lecomte à Sant Esteve de Palautordera et décide de se lancer pleinement dans le monde du cirque. Ensemble, avec elle, ils créèrent la même année un numéro de trapèze, de câble et de dressage, où le chien de Jordi, Obèlix, joue un rôle fondamental dans la scène.

En 2001, sa carrière artistique a pris une nouvelle dimension avec la création du spectacle « Servei a domicilio », une comédie humoristique et amoureuse autour d’une caravane colorée. Dans cette émission, Alexa, le personnage principal, appelle les pompiers pour résoudre un problème, et Jordi arrive avec sa Vespa modifiée, accompagné de son fidèle chien Obèlix, qui surprend le public en apportant les outils qu’on lui a demandés. Ce spectacle, bien que produit par une compagnie émergente, est un succès grâce à sa qualité et entame une tournée réussie à travers la Castille-et-León, Madrid, une grande partie de la France, les Pays-Bas, la Belgique, et même des pays comme la Norvège, la Finlande et le Danemark, surprenant tout le monde par son style unique.

Circ Pànic devient l’une des premières entreprises catalanes à ouvrir des marchés en Belgique et aux Pays-Bas, où elle bénéficie d’une grande reconnaissance et d’un prestige important, se démarquant sur la scène internationale.

En 2005, avec le rêve de consolider leur style et de créer leurs propres structures, le couple développe La caravane passe, un spectacle avec une caravane scénique unique, comprenant un mât ajustable et une structure en fer à l’aspect rouillé, créant ainsi une esthétique caractéristique.

Ce pari pour la simplicité technique et l’autonomie de leurs structures facilite leur participation à des festivals, et la compagnie continue à triompher et à tourner dans toute l’Europe, atteignant la Pologne et d’autres pays d’Europe de l’Est. Ils reçoivent des propositions pour se produire au Mexique et en Corée, qu’ils finissent par refuser pour des raisons logistiques et de réconciliation familiale.

En 2011, Jordi poursuit sa carrière en solo et crée L’homme qui perdait les boutons, un spectacle innovant qui introduit un mât motorisé capable de tourner à 360º et de se déplacer dans toutes les directions. Cette création marque un grand succès et une nouvelle étape dans sa trajectoire artistique, ouvrant de nouvelles possibilités dans le langage du mât dynamique, et fusionnant cirque, danse et mouvement, avec le soutien de chorégraphes comme Roser López Estapé et Claire Ducreux.
Depuis sa première à Tàrrega, l’œuvre reçoit de nombreux prix en Catalogne et en Angleterre, et reste toujours au répertoire avec une réédition en 2023 encore acclamée par le public et les programmateurs.

En 2020, la pandémie interrompt temporairement les tournées et apporte une pause au rythme effréné de la compagnie, permettant un moment de respiration et de réflexion.

En 2022, avec l’aide d’Ingrid Bolaño à la production, à la gestion et à la distribution, la compagnie reprend ses activités avec force. Cette même année, Jordi entame la création de Le Dyane, un spectacle avec un mât intégré dans une vieille voiture. Bien que le projet soit vendu à la compagnie Sitting Ducks, il continue d’explorer de nouvelles voies artistiques et commence la création de Le rêve d’un moineau

En 2023, Jordi commence à développer Le rêve d’un moineau, un spectacle qui reprend des éléments avec lesquels il avait déjà flirté, comme les roues d’un axe et la combinaison de travail bleue, qui devient un personnage à part entière, un alter ego qui sort et entre de lui-même, le dynamisme, et, comme toujours, le fer et la rouille.